Le recours aux agents immobiliers devient quasiment incontournable lors d’un achat ou d’une vente de bien. Ceux qui louent un appartement ou une maison ont également besoin de ces prestataires. Ce secteur ouvert à tous peut parfois exposer à de mauvaises rencontres. Il convient de faire attention au courtier à qui vous accordez votre confiance.
Non, il faut toujours un agent immobilier trié sur le volet
Certains agents immobiliers font ce métier uniquement pour empocher les commissions. Il leur arrive de ne pas maîtriser les cours au mètre carré. Leur estimation de valeur d’un bien peut aussi induire à une vente à perte. De ce fait, il est primordial de se fier aux prestataires reconnus. Dans la mesure du possible, il faut se rapprocher de l’agence immobilière de référence. Cette dernière se distingue des autres par une réputation irréprochable. Il revient au client de mener une petite enquête en scrutant les avis des usagers, notamment ceux qui rapportent leur insatisfaction. Ce serait plus judicieux d’observer à la loupe les commentaires négatifs pour déceler une éventuelle mauvaise foi de la part du courtier. De toutes les manières, il faudra faire le choix de l’intermédiaire en maintenant un certain nombre de critères précis. Le prestataire devrait disposer d’une carte professionnelle. C’est la preuve qu’il a les compétences nécessaires à l’emploi. Il doit aussi être enregistré à la chambre de commerce ou dans un regroupement. L’idéal serait de choisir une agence immobilière basée dans la ville visée. Cela donne l’assurance qu’elle connaît les tarifs usuellement appliqués ainsi que les réglementations locales. Les plateformes de courtage sur Internet sont fiables, à condition d’avoir des contacts sur place. Dans tous les cas, il est toujours préférable de collaborer avec le moins d’intermédiaires possible.
Certains agents immobiliers sont tout simplement à éviter
En optant pour une agence immobilière de référence, le client peut vendre, acheter ou louer en toute quiétude. Tomber sur le mauvais prestataire expose à divers risques. Les propriétaires peuvent être induits dans l’erreur en ce qui concerne le prix d’un bien à céder. Certains intermédiaires peu scrupuleux se soucient exclusivement de leur commission. Ils ne tiennent pas compte du bien-fondé de la transaction. Pourtant, il est de leur devoir de préserver la clientèle d’un abus ou d’une vente à perte. La profession du courtier en immobilier est fortement encadrée. En France, la disposition Hoguet donne les grandes lignes. Tous ceux qui pratiquent le métier sans posséder un agrément encourent 6 mois d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Les vendeurs de liste sont à la limite de cette restriction. En Belgique, la loi du 11 février 2013 redéfinit le cadre dans lequel le courtier peut opérer. Elle stipule notamment qu’il faut un respect sans faille de la déontologie. Une institution professionnelle nationale (IPI) est même en place pour veiller à la conformité envers les réglementations. C’est l’autorité compétente pour les voies de recours en cas de problème avec un prestataire figurant dans le registre officiel. Enfin, le document déterminant le mandat accordé à l’intermédiaire dresse la liste des obligations et droits. Il a une valeur juridique si jamais un litige s’en suit.